Le mental, ce n’est pas être fort tout le temps : vers une performance durable et humaine

“Il faut être solide”, “garder la tête haute”, “tenir bon”...

Autant de phrases qu’on entend - et qu’on se répète - dans le monde professionnel. Comme si la solidité mentale se mesurait à notre capacité à encaisser, à avancer coûte que coûte, à ne jamais flancher.

Mais est-ce vraiment ça, être fort mentalement ?

Dans mon quotidien de coach, de préparatrice mentale et d’équicoach, j’accompagne des professionnels engagés, ambitieux, souvent très exigeants envers eux-mêmes. Et ce que j’observe, c’est que les personnes les plus lucides, les plus justes, les plus performantes dans la durée… ne sont pas celles qui veulent tout contrôler.

Ce sont celles qui savent s’écouter, ajuster, et surtout récupérer.

Un mental solide, ce n’est pas un mental rigide

Un bon mental n’est pas une armure. C’est une capacité à rester en lien avec soi, même quand ça tangue.

Cela implique de reconnaître :

• ses limites,

• ses émotions,

• ses moments de fatigue,

• ses doutes.

Pas pour s’y complaire, mais pour mieux les traverser.

Dans mes accompagnements, je travaille souvent sur la capacité d’adaptation mentale. Celle qui permet de faire face à des imprévus, de garder une vision claire dans les périodes de tension, mais aussi - et surtout - de prendre soin de soi quand c’est nécessaire.

La vraie force, c’est aussi la régénération

Comme un muscle, le mental a besoin de trois choses :

• Stimulation, pour progresser ;

• Repos, pour intégrer ;

• Sens, pour durer.

La récupération mentale est trop souvent négligée. On “tiendra après”, on “soufflera plus tard”.

Mais ce plus tard ne vient pas toujours. Et c’est là que le système s’épuise.

Accepter de ralentir, de lever le pied, de faire une pause, n’est pas un signe de faiblesse.

C’est un acte de lucidité.

Un investissement dans sa propre performance, mais aussi dans son équilibre personnel.

La vulnérabilité n’est pas l’opposé de la force

C’est une idée reçue encore très ancrée.

Et pourtant…

Dire “je ne sais pas”, “je me sens fatigué.e”, “j’ai besoin d’aide” demande souvent plus de courage que de continuer à faire semblant.

Dans une équipe, chez un dirigeant, dans une relation de travail, la vulnérabilité assumée peut devenir une force relationnelle.

Elle crée de la confiance, de la sincérité, et souvent, de l’engagement.

En pratique : comment entraîner un mental juste et durable ?

Voici quelques pistes concrètes que je partage souvent avec les personnes que j’accompagne :

• Identifier ses signaux d’alerte personnels : irritabilité, troubles du sommeil, difficulté à décider, etc.

• S’accorder des temps de récupération mentale, pas seulement physiques.

• Prendre du recul régulièrement sur ses objectifs : sont-ils encore alignés avec ce qui compte vraiment ?

• Travailler son discours intérieur : est-ce que je me parle comme je parlerais à quelqu’un que j’accompagne ?

• S’entourer de personnes ressources, capables de vous offrir un regard bienveillant mais lucide.

  
  

Et vous, comment va votre mental ?

Avez-vous tendance à vouloir tenir bon, tout le temps ?

À vous juger quand vous ralentissez ?

À attendre d’être à bout pour vous accorder une pause ?

Et si vous appreniez à muscler votre mental autrement ?

Avec plus de justesse, plus de nuances, plus d’équilibre.

Si ce sujet vous parle, que vous soyez dirigeant, manager, indépendant ou professionnel en quête de performance durable, je vous accompagne à construire un mental solide, mais pas rigide.

Un mental en lien avec qui vous êtes.

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